Le village - Bienvenue sur le site de la commune de Boeil Bezing

Le château de Bernadotte

Le château, vaste édifice carré, domine une partie du village. Il fut édifié au début du XIXe siècle siècle par la famille Bernadotte. Jeanne de Saint-Vincent (1728-1809), mère du maréchal de Bernadotte, est née à Boeil. Le 20 février 1754, elle épousa Henri de Bernadotte, à Boeil. Leur fils Jean-Baptiste devint maréchal de Napoléon, puis roi de Suède et de Norvège sous le nom de Charles XIV de Suède. Son neveu est enterré à Boeil-Bezing.

Les moulins

Le village compte deux moulins à eau le long du canal du Baniou, ouvrage construit en dérivation du gave de Pau.

L’église Saint-Vincent-Diacre

L’église Saint-Vincent-Diacre a été partiellement édifiée en 1871, à l’emplacement de l’église primitive, détruite lors d’un incendie. L’entrée latérale conserve le tympan roman d’origine (XIIe siècle), mais d’anciennes fresques du XVe siècle, découvertes lors de la reconstruction de l’édifice, furent perdues.

Le temple

Le temple était à l’origine l’église de Bezing, appelée église Saint-Girons, date du XVIe siècle. En 1806, elle fut mise à disposition des protestants et devint un temple réformé.

Le village comporte également deux lieux de culte évangéliques.

Le lavoir

 

Bonjour à  toutes et à tous,

Rendez-vous est donné aux supporters de Jérémy Chardy pour l’encourager ensemble lors de la finale du double à Rolland Garros

le Samedi 8 Juin à  17h

Salle socio-culturelle de Boeil-Bezing.

Rafraîchissements  sur place.

Venez nombreux!

Attention: En fonction de la météo, l’horaire voire le jour pourraient être décalés. Rendezvous au courant sur www.boeil-bezing.fr !

Jean-Jacques Pèes : Le bâtisseur aux 5 mandats.

Jean-Jacques Pèes à son bureau, en 1992.


En ce début de mois de décembre, Jean-Jacques Pèes, maire honoraire de Boeil-Bezing nous a quittés. Son village lui rend hommage.

Né en 1934, agriculteur de son métier, il accède à la fonction de maire pour la première fois en 1971. Il est alors célibataire, mais en 1975 il épouse Maïté et ils auront deux garçons.

Ses mandats ont été marqués par plusieurs réalisations utiles au développement du village. Dans les années 70, il préside à l’agrandissement de l’école avec 3 salles supplémentaires. 

Un peu plus tard, la municipalité acquiert une propriété où sera installée la nouvelle mairie inaugurée en 1982.

Un gros effort est aussi porté sur la voirie avec l’élargissement et l’aménagement de beaucoup de chemins communaux et en 1974 les rues de Boeil-Bezing reçoivent des noms.

Dans les années 80, sont réalisés un pont tout tonnage sur le Lagoin, puis le terrain de football « du haut ». S’y ajoutent deux courts de tennis. En septembre 1984, la cantine ouvre ses portes pour la première fois à l’école. En 1987, la poste est déplacée et le centre du bourg aéré pour faciliter le stationnement.

En 1990, la Maison pour tous est achevée et mise à la disposition des nombreuses associations du village. Le stade est équipé de tribunes en 1992 et d’un nouveau bâtiment pour le tennis en 1996. Un nouveau cimetière est créé en 1997.

En 2001, il cède sa place à Marc Dufau, après 30 ans à la tête du village, ce qui constitue à ce jour le plus long parcours d’un maire dans l’histoire de Boeil-Bezing.

Jean-Jacques Pées fut aussi très impliqué dans les actions intercommunales au sein du Pays de Nay : le projet de voie rapide, le remembrement, dont il s’applique de démontrer le bénéfice auprès de ses pairs agriculteurs, le CODEL dont il présidait la commission Agriculture-Agro-alimentaire et le Sivom dont il devient premier vice-président en 1993. A ce titre, il supervise la conception du réseau d’assainissement dans la plaine et le déroulement des chantiers liés à ce gros projet.

Au moment de la création de la Communauté de Communes, il négocie l’acquisition d’un terrain à Boeil-Bezing pour une des deux futures crèches intercommunales.

Membre du PS, il ne briguera pas de mandat au-delà de sa commune.

Nous avons interrogé quelques-uns de ses plus anciens collaborateurs ainsi que le maire en exercice qui témoignent du plaisir qu’ils ont eu à travailler avec Jean-Jacques Pées :

Joseph Malaganne (conseiller de 1971 à 2001) :

C’était un homme vraiment impliqué pour son village, quelqu’un qui n’aimait pas le conflit et a su travailler avec des personnes de sensibilités différentes.

Jean Heuré (conseiller de 1971 à 1989) :

Il était capable de démarrer la journée à 4 heures du matin pour l’exploitation agricole et d’être prêt pour une réunion le soir. Il aimait la ponctualité, et en donnait l’exemple.

Robert Séville (conseiller de 1977 à 1983 et adjoint de 1983 à 2001) :

Jacques avait un bon contact avec tout le monde et une bonne écoute de chacun. Il était moderne et soucieux de proposer de bons équipements et de bonnes activités pour les jeunes. Il a montré aussi une grande capacité d’anticipation pour préparer les projets futurs. Sa carrière a été marquée par sa compétence, sa rigueur et sa recherche de l’intérêt général.

Marc Dufau (maire depuis 2001) :

Jacques était doté d’une intelligence supérieure et d’une solide culture générale, guidé par des valeurs humaines il a décidé en 1971 de s’engager au service des autres. Diriger une commune n’est pas une mince affaire, cependant cela semblait facile pour lui, avec des décisions toujours prises avec clairvoyance, droiture et en privilégiant l’intérêt général. Tout semblait naturel et inné, et pendant 30 ans, il a pris plaisir dans cette gestion communale. Visionnaire il a, à la fois, contribué à la construction de la communauté de communes et a su investir pour projeter sa commune vers l’avenir tout en restant un administrateur rigoureux. Il a marqué l’histoire de Boeil-Bezing.

La Famille Bernadotte

Le château, vaste édifice carré, domine une partie du village. Il fut édifié au début du XIXe siècle siècle par la famille Bernadotte.

Jeanne de Saint-Jean (1728-1809), mère du maréchal de Bernadotte, est née à Boeil. Le 20 février 1754, elle épousa Henri de Bernadotte, à Boeil.
Leur fils Jean-Baptiste devint maréchal de Napoléon, puis roi de Suède et de Norvège sous le nom de Charles XIV de Suède.
Son neveu est enterré à Boeil-Bezing.

Emma Liebel

Aimée Médebielle dite Emma Liebel, née à Pau le 13 septembre 1873 et décédée à  près de Pau le 30 janvier 1928, est une chanteuse française.

Elle débute sous le nom d’Emma Liebel à Toulouse vers 1900. Dès 1910, elle chante à Paris à l’Étoile-Palace puis, de 1912 à 1914, elle est à l’affiche de Pacra, de Chansonia etc. Elle enregistre ses premiers disques vers 1910. On comptera 200 disques 78 tours à son actif. Boeil-Bezing

Ses succès discographiques lui valent le surnom de Reine du phono. Sa popularité est telle qu’en 1925, elle reste trois mois d’affilée à l’Européen. C’est sa dernière apparition en public à Paris.

Emma Liebel rentre au pays en 1926, y achète un terrain où elle fait bâtir un café-cabaret dont elle anime les soirées.

Décédée en janvier 1928 à l’age de quarante sept ans elle est enterrée au cimetière de l’église de Boeil-Bezing.

Écouter Emma Liebel sur YouTube :
https://www.youtube.com/watch?v=riVpfMCUf4o
https://www.youtube.com/watch?v=cTECc389qiY

Carl Einstein

Carl Einstein, ou Karl Einstein, est un historien de l’art et écrivain allemand, né le 26 avril 1885 dans une famille juive à Neuwied (Province de Rhénanie) et mort le 5 juillet 1940 (à 55 ans). Il appartient au courant de l’expressionnisme, et fut, par ailleurs, un collaborateur de Jean Renoir.

Anarchiste, il 

combat pendant la révolution sociale espagnole de 1936.

Afin d’éviter de tomber aux mains des nazis, il se suicide en 1940 en se jetant du pont surplombant 

le gave de Pau, à la hauteur du sanctuaire de Betharram. Son corps retrouvé à Boeil-Bezing est enterré dans le cimetière situé au pied de l’église de Boeil-Bezing.

 

Jérémy Chardy

Jérémy Chardy , né le 12 février 1987 à Pau (Pyrénées-Atlantiques) , est un joueur de tennis français, professionnel depuis 2005.

En simple, il a remporté un tournoi du circuit principal (Stuttgart en 2009) et atteint deux finales. Il s’est classé sept fois dans le top 50 mondial en fin d’année et a atteint la 25e place mondiale en 2013.

En double, il a remporté sept tournois (dont l’ATP 500 de Rotterdam en 2019) et atteint neuf finales dont celle de Roland-Garros. Il s’est classé une fois dans le top 50 mondial en fin d’année et a atteint la 39e place mondiale en 2015.

Membre de l’équipe de France de Coupe Davis, il remporte la compétition en 2017, participant au quart de finale contre la Grande-Bretagne.

Il a passé son enfance à Bœil-Bezing dans le Béarn (Pyrénées-Atlantiques) et réside depuis 2018 à Londres. 

Depuis 2019, il est co-directeur du tounoi Téréga de Pau. Ce tournoi ATP Challenger 100, co-organisé par Audrey Roustan et Jérémy Chardy,accueille les joueurs classés entre la 50e et la 150e place mondiale.

En 2020 il a intégré le prestigieux conseil des joueurs ATP dans lequel il siège aux cotés de Roger Federer de Rafael Nadal ou de Andy Murray entre d’autres grands champions pour parler des orientations de l’ATP et défendre l’intérêt des joueurs.

Boeil-Bezing

Boeil-Bezing, logé en Béarn au sud-ouest du département des Pyrénées-Atlantiques et de la région Nouvelle Aquitaine, se situe à 6 kms de Nay, 18 kms de Pau et 30 kms de Lourdes.

Le village s’étend sur près de 850 hectares, à une altitude d’environ 234 m offrant des paysages très variés : forestiers, naturels, agricoles, bâtis.

Nombre d’habitants : 1310

La commune est intégrée depuis l’année 2000 à la Communauté de Communes du Pays de Nay.

Diaporama 2020

 

Les sentiers

De nombreux itinéraires de sentiers traversent la saligue, dans la partie basse du village.

Cet espace naturel préservé, longe le gave de Pau et concerne un environnement spécifique aux variétés animales et botaniques propres. C’est un milieu fragile que l’on peut découvrir au pas du promeneur.

Ces sentiers relient plusieurs villages. Deux passerelles permettent d’aller d’un bord à l’autre du gave.

Consulter les itinéraires sur le site de la CC pays de Nay

Le chemin Henri IV

Le chemin dit « Henri IV » va de Pau à Lourdes et traverse notre commune sur sa partie haute.

Marcheurs, vététistes, cavaliers l’empruntent et parcourent  ses sentes boisées où chevreuills et écureuils peuvent être croisés. Des points de vue sur la Plaine et le Piémont s’offrent au regard tout au long de la marche.

Les cours d’eau qui traversent le village

Le Gave de Pau

Sa source se situe au cirque de Gavarnie (classée en 1997 comme patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO) dans le département des Hautes Pyrénées. Il porte le nom de Gave de Pau à partir de Luz Saint Sauveur recueillant les eaux du gave de Gavarnie et du Bastan. Sa longueur est de 193,1 km.

Lire l’article : Le Gave de Pau – PDF 

Le Lagoin

Le Lagoin naît sur la commune de Saint-Vincent, à 410 m d’altitude. Il traverse les bois de Coarraze puis débouche dans la plaine de Nay. Son cours suit alors la bordure nord de cette plaine, au pied des coteaux. Il se jette dans le Gave de Pau à Aressy. 

Lire l’article : Le Lagoin – PDF

Le canal de la plaine

La prise d’eau s’effectue dans le Gave de Pau entre Montaut et Coarraze. Le canal d’amenée longe le Gave et la voie ferrée, puis pénètre dans un tunnel de 200m sous le château de Dufau (Coarraze) pour rejoindre le répartiteur de Coarraze où s’opère une bifurcation donnant naissance à deux branches bien distinctes :

Le Lagoin réalimenté : au niveau du répartiteur, une partie des eaux est dirigée vers le Nord-Est où elles servent à soutenir le débit du Lagoin – qui donne son nom à l’ouvrage.

Lire l’article : Le Canal de la Plaine – PDF

Le canal du Baniou

Ce canal remonte à un temps que l’on pourrait presque considérer comme immémorial. On retrouve sur Boeil Bezing, un moulin construit en 1611 par la famille Foursans qui est répertorié sous le nom de Fort Sans au cours du recensement de 1385. 
Ce canal privé appartenait à des meuniers, s’y ajoutèrent plus tard des scieries et des batteuses.

Lire l’article : Le canal du Baniou – PDF

Lire également

Le canal du Lagoin et la branche des coteaux – Jean Loup Gazzurelli – PDF

 

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