Les personnages - Bienvenue sur le site de la commune de Boeil Bezing

Bonjour à  toutes et à tous,

Rendez-vous est donné aux supporters de Jérémy Chardy pour l’encourager ensemble lors de la finale du double à Rolland Garros

le Samedi 8 Juin à  17h

Salle socio-culturelle de Boeil-Bezing.

Rafraîchissements  sur place.

Venez nombreux!

Attention: En fonction de la météo, l’horaire voire le jour pourraient être décalés. Rendezvous au courant sur www.boeil-bezing.fr !

Jean-Jacques Pèes : Le bâtisseur aux 5 mandats.

Jean-Jacques Pèes à son bureau, en 1992.


En ce début de mois de décembre, Jean-Jacques Pèes, maire honoraire de Boeil-Bezing nous a quittés. Son village lui rend hommage.

Né en 1934, agriculteur de son métier, il accède à la fonction de maire pour la première fois en 1971. Il est alors célibataire, mais en 1975 il épouse Maïté et ils auront deux garçons.

Ses mandats ont été marqués par plusieurs réalisations utiles au développement du village. Dans les années 70, il préside à l’agrandissement de l’école avec 3 salles supplémentaires. 

Un peu plus tard, la municipalité acquiert une propriété où sera installée la nouvelle mairie inaugurée en 1982.

Un gros effort est aussi porté sur la voirie avec l’élargissement et l’aménagement de beaucoup de chemins communaux et en 1974 les rues de Boeil-Bezing reçoivent des noms.

Dans les années 80, sont réalisés un pont tout tonnage sur le Lagoin, puis le terrain de football « du haut ». S’y ajoutent deux courts de tennis. En septembre 1984, la cantine ouvre ses portes pour la première fois à l’école. En 1987, la poste est déplacée et le centre du bourg aéré pour faciliter le stationnement.

En 1990, la Maison pour tous est achevée et mise à la disposition des nombreuses associations du village. Le stade est équipé de tribunes en 1992 et d’un nouveau bâtiment pour le tennis en 1996. Un nouveau cimetière est créé en 1997.

En 2001, il cède sa place à Marc Dufau, après 30 ans à la tête du village, ce qui constitue à ce jour le plus long parcours d’un maire dans l’histoire de Boeil-Bezing.

Jean-Jacques Pées fut aussi très impliqué dans les actions intercommunales au sein du Pays de Nay : le projet de voie rapide, le remembrement, dont il s’applique de démontrer le bénéfice auprès de ses pairs agriculteurs, le CODEL dont il présidait la commission Agriculture-Agro-alimentaire et le Sivom dont il devient premier vice-président en 1993. A ce titre, il supervise la conception du réseau d’assainissement dans la plaine et le déroulement des chantiers liés à ce gros projet.

Au moment de la création de la Communauté de Communes, il négocie l’acquisition d’un terrain à Boeil-Bezing pour une des deux futures crèches intercommunales.

Membre du PS, il ne briguera pas de mandat au-delà de sa commune.

Nous avons interrogé quelques-uns de ses plus anciens collaborateurs ainsi que le maire en exercice qui témoignent du plaisir qu’ils ont eu à travailler avec Jean-Jacques Pées :

Joseph Malaganne (conseiller de 1971 à 2001) :

C’était un homme vraiment impliqué pour son village, quelqu’un qui n’aimait pas le conflit et a su travailler avec des personnes de sensibilités différentes.

Jean Heuré (conseiller de 1971 à 1989) :

Il était capable de démarrer la journée à 4 heures du matin pour l’exploitation agricole et d’être prêt pour une réunion le soir. Il aimait la ponctualité, et en donnait l’exemple.

Robert Séville (conseiller de 1977 à 1983 et adjoint de 1983 à 2001) :

Jacques avait un bon contact avec tout le monde et une bonne écoute de chacun. Il était moderne et soucieux de proposer de bons équipements et de bonnes activités pour les jeunes. Il a montré aussi une grande capacité d’anticipation pour préparer les projets futurs. Sa carrière a été marquée par sa compétence, sa rigueur et sa recherche de l’intérêt général.

Marc Dufau (maire depuis 2001) :

Jacques était doté d’une intelligence supérieure et d’une solide culture générale, guidé par des valeurs humaines il a décidé en 1971 de s’engager au service des autres. Diriger une commune n’est pas une mince affaire, cependant cela semblait facile pour lui, avec des décisions toujours prises avec clairvoyance, droiture et en privilégiant l’intérêt général. Tout semblait naturel et inné, et pendant 30 ans, il a pris plaisir dans cette gestion communale. Visionnaire il a, à la fois, contribué à la construction de la communauté de communes et a su investir pour projeter sa commune vers l’avenir tout en restant un administrateur rigoureux. Il a marqué l’histoire de Boeil-Bezing.

La Famille Bernadotte

Le château, vaste édifice carré, domine une partie du village. Il fut édifié au début du XIXe siècle siècle par la famille Bernadotte.

Jeanne de Saint-Jean (1728-1809), mère du maréchal de Bernadotte, est née à Boeil. Le 20 février 1754, elle épousa Henri de Bernadotte, à Boeil.
Leur fils Jean-Baptiste devint maréchal de Napoléon, puis roi de Suède et de Norvège sous le nom de Charles XIV de Suède.
Son neveu est enterré à Boeil-Bezing.

Emma Liebel

Aimée Médebielle dite Emma Liebel, née à Pau le 13 septembre 1873 et décédée à  près de Pau le 30 janvier 1928, est une chanteuse française.

Elle débute sous le nom d’Emma Liebel à Toulouse vers 1900. Dès 1910, elle chante à Paris à l’Étoile-Palace puis, de 1912 à 1914, elle est à l’affiche de Pacra, de Chansonia etc. Elle enregistre ses premiers disques vers 1910. On comptera 200 disques 78 tours à son actif. Boeil-Bezing

Ses succès discographiques lui valent le surnom de Reine du phono. Sa popularité est telle qu’en 1925, elle reste trois mois d’affilée à l’Européen. C’est sa dernière apparition en public à Paris.

Emma Liebel rentre au pays en 1926, y achète un terrain où elle fait bâtir un café-cabaret dont elle anime les soirées.

Décédée en janvier 1928 à l’age de quarante sept ans elle est enterrée au cimetière de l’église de Boeil-Bezing.

Écouter Emma Liebel sur YouTube :
https://www.youtube.com/watch?v=riVpfMCUf4o
https://www.youtube.com/watch?v=cTECc389qiY

Carl Einstein

Carl Einstein, ou Karl Einstein, est un historien de l’art et écrivain allemand, né le 26 avril 1885 dans une famille juive à Neuwied (Province de Rhénanie) et mort le 5 juillet 1940 (à 55 ans). Il appartient au courant de l’expressionnisme, et fut, par ailleurs, un collaborateur de Jean Renoir.

Anarchiste, il 

combat pendant la révolution sociale espagnole de 1936.

Afin d’éviter de tomber aux mains des nazis, il se suicide en 1940 en se jetant du pont surplombant 

le gave de Pau, à la hauteur du sanctuaire de Betharram. Son corps retrouvé à Boeil-Bezing est enterré dans le cimetière situé au pied de l’église de Boeil-Bezing.

 

Jérémy Chardy

Jérémy Chardy , né le 12 février 1987 à Pau (Pyrénées-Atlantiques) , est un joueur de tennis français, professionnel depuis 2005.

En simple, il a remporté un tournoi du circuit principal (Stuttgart en 2009) et atteint deux finales. Il s’est classé sept fois dans le top 50 mondial en fin d’année et a atteint la 25e place mondiale en 2013.

En double, il a remporté sept tournois (dont l’ATP 500 de Rotterdam en 2019) et atteint neuf finales dont celle de Roland-Garros. Il s’est classé une fois dans le top 50 mondial en fin d’année et a atteint la 39e place mondiale en 2015.

Membre de l’équipe de France de Coupe Davis, il remporte la compétition en 2017, participant au quart de finale contre la Grande-Bretagne.

Il a passé son enfance à Bœil-Bezing dans le Béarn (Pyrénées-Atlantiques) et réside depuis 2018 à Londres. 

Depuis 2019, il est co-directeur du tounoi Téréga de Pau. Ce tournoi ATP Challenger 100, co-organisé par Audrey Roustan et Jérémy Chardy,accueille les joueurs classés entre la 50e et la 150e place mondiale.

En 2020 il a intégré le prestigieux conseil des joueurs ATP dans lequel il siège aux cotés de Roger Federer de Rafael Nadal ou de Andy Murray entre d’autres grands champions pour parler des orientations de l’ATP et défendre l’intérêt des joueurs.

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