Hommage Jacques Pèes Maire honoraire - Bienvenue sur le site de la commune de Boeil Bezing

Jean-Jacques Pèes à son bureau, en 1992.

Jean-Jacques Pèes : Le bâtisseur aux 5 mandats.


En ce début de mois de décembre, Jean-Jacques Pèes, maire honoraire de Boeil-Bezing nous a quittés. Son village lui rend hommage.

Né en 1934, agriculteur de son métier, il accède à la fonction de maire pour la première fois en 1971. Il est alors célibataire, mais en 1975 il épouse Maïté et ils auront deux garçons.

Ses mandats ont été marqués par plusieurs réalisations utiles au développement du village. Dans les années 70, il préside à l’agrandissement de l’école avec 3 salles supplémentaires. 

Un peu plus tard, la municipalité acquiert une propriété où sera installée la nouvelle mairie inaugurée en 1982.

Un gros effort est aussi porté sur la voirie avec l’élargissement et l’aménagement de beaucoup de chemins communaux et en 1974 les rues de Boeil-Bezing reçoivent des noms.

Dans les années 80, sont réalisés un pont tout tonnage sur le Lagoin, puis le terrain de football « du haut ». S’y ajoutent deux courts de tennis. En septembre 1984, la cantine ouvre ses portes pour la première fois à l’école. En 1987, la poste est déplacée et le centre du bourg aéré pour faciliter le stationnement.

En 1990, la Maison pour tous est achevée et mise à la disposition des nombreuses associations du village. Le stade est équipé de tribunes en 1992 et d’un nouveau bâtiment pour le tennis en 1996. Un nouveau cimetière est créé en 1997.

En 2001, il cède sa place à Marc Dufau, après 30 ans à la tête du village, ce qui constitue à ce jour le plus long parcours d’un maire dans l’histoire de Boeil-Bezing.

Jean-Jacques Pées fut aussi très impliqué dans les actions intercommunales au sein du Pays de Nay : le projet de voie rapide, le remembrement, dont il s’applique de démontrer le bénéfice auprès de ses pairs agriculteurs, le CODEL dont il présidait la commission Agriculture-Agro-alimentaire et le Sivom dont il devient premier vice-président en 1993. A ce titre, il supervise la conception du réseau d’assainissement dans la plaine et le déroulement des chantiers liés à ce gros projet.

Au moment de la création de la Communauté de Communes, il négocie l’acquisition d’un terrain à Boeil-Bezing pour une des deux futures crèches intercommunales.

Membre du PS, il ne briguera pas de mandat au-delà de sa commune.

Nous avons interrogé quelques-uns de ses plus anciens collaborateurs ainsi que le maire en exercice qui témoignent du plaisir qu’ils ont eu à travailler avec Jean-Jacques Pées :

Joseph Malaganne (conseiller de 1971 à 2001) :

C’était un homme vraiment impliqué pour son village, quelqu’un qui n’aimait pas le conflit et a su travailler avec des personnes de sensibilités différentes.

Jean Heuré (conseiller de 1971 à 1989) :

Il était capable de démarrer la journée à 4 heures du matin pour l’exploitation agricole et d’être prêt pour une réunion le soir. Il aimait la ponctualité, et en donnait l’exemple.

Robert Séville (conseiller de 1977 à 1983 et adjoint de 1983 à 2001) :

Jacques avait un bon contact avec tout le monde et une bonne écoute de chacun. Il était moderne et soucieux de proposer de bons équipements et de bonnes activités pour les jeunes. Il a montré aussi une grande capacité d’anticipation pour préparer les projets futurs. Sa carrière a été marquée par sa compétence, sa rigueur et sa recherche de l’intérêt général.

Marc Dufau (maire depuis 2001) :

Jacques était doté d’une intelligence supérieure et d’une solide culture générale, guidé par des valeurs humaines il a décidé en 1971 de s’engager au service des autres. Diriger une commune n’est pas une mince affaire, cependant cela semblait facile pour lui, avec des décisions toujours prises avec clairvoyance, droiture et en privilégiant l’intérêt général. Tout semblait naturel et inné, et pendant 30 ans, il a pris plaisir dans cette gestion communale. Visionnaire il a, à la fois, contribué à la construction de la communauté de communes et a su investir pour projeter sa commune vers l’avenir tout en restant un administrateur rigoureux. Il a marqué l’histoire de Boeil-Bezing.

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